Résiliences...
#01 - Carnet personnel d'une artiste qui se réinvente, grâce à la photo et l'écrit.
Il m’aura fallu des années avant de poser les choses dans ma vie d’artiste.
J’ai tenu mille blogs et ouvert cent sites web. Recommencé, abandonné.
Je me suis cachée derrière plusieurs noms pour ne pas mélanger vie perso et vie pro (ce qui peut sembler très compliqué dans des métiers hybrides comme le mien).
Et puis une amie chère m’a dit : « tu ne peux pas faire semblant de ne pas être une artiste. »
Cacher sa créativité, cacher ses idées, sous prétexte (ou excuse !) que le boulot doit passer d’abord. Car le boulot paie les factures.
Depuis plusieurs années, c’est bien le travail qui passe avant tout.
Avant moi.
Enfin, reste aussi à définir ce que le mot « travail » revêt. J’entends par là, mon activité principale de consultante marketing.
C’est chose compliquée quand on est indépendante, car notre travail, nous-mêmes, nos idées, nos projets fusionnent dans un tout, devenu inintelligible.
Qu’est-ce que qui nous appartient vraiment à la fin ? Qu’est-ce qui est « nous », qu’est-ce que qui vient de nous ?
Je suis le contraire de ce qu’on voit aujourd’hui : je me cache, alors que de nombreux faux-semblants émergent, que des pseudo-créateurs vendent du préfabriqué.
Et puis être artiste aujourd’hui, à l’ère de l’IA, de la multiplication des canaux de diffusion, peut sembler vain, voire décalé. Irréaliste.
Et si c’était justement tout le contraire ?
Lors de cette conversation, cette amie m’a rappelé à quel point ce n’était pas l’image ou la photo ou finalement l’œuvre qui nous touchait, mais l’apport émotionnel de celle ou celui qui la créait. On se connecte à une vision. On cherche une connexion.
L’art, l’écrit, ce sont des activités humaines, « directement produites » à partir d’un être vivant, émotif, complexe.
Alors j’ai décidé de reprendre là où je m’étais arrêtée.
J’ai supprimé tous les doublons de comptes Instagram pour n’en conserver qu’un seul, repris mon nom sur mon site laissé à l’abandon, désactivé le renouvellement de noms de domaines parasitaires et me voilà. Moi, sans pseudo, sans costume ni corset.
Substack participe activement à cette émergence, renaissance, résilience…
Car depuis plusieurs mois, je nourris une newsletter sur les tendances de la communication (les Capsules) et sa prise en main facilite la prise de parole.
Cette plateforme m’a donné envie de publier, d’écrire de nouveau, de raconter et d’échanger.
Je n’ai pas encore décidé de la cadence de cette newsletter car le plaisir doit rester le pilote du contenu à venir.
En parallèle, je vais reprendre mon site web, laissé en jachère depuis plusieurs années.
Bienvenue à toi, chère lectrice, cher lecteur.
J’espère que - dans cet espace où je t’invite - tu te sentiras libre et ressourcé(e).
Comme cette plante qui - malgré les conditions - continue d’exister et de s’exposer.
Je terminerai avec cette réflexion sur la résilience (les résiliences).
La résilience est l'art de se relever et de poursuivre notre chemin, même quand les vents contraires soufflent. Elle est cette force intérieure qui nous permet de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la vie. Comme les arbres qui plient mais ne se brisent pas face aux tempêtes, la résilience est notre capacité à s'adapter aux circonstances changeantes et difficiles, à grandir et à s'épanouir malgré les obstacles. Alors que le monde peut être imprévisible, la résilience est notre ancre qui nous maintient fermes et nous aide à voir les étoiles même dans les nuits les plus sombres.
La mienne prend sans aucun doute forme - grâce à l’art et l’écrit.
À bientôt !
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